Poème de Yannick Quinveros
05 janv. 2011
devant
je pourrais te raconter la guerre
les méandres obscurs de ses chemins
les couleurs des paysages de l’enfer
au rythme des douleurs et des chagrins
mais d’autres l’ont déjà fait, je crois
et je me demande ça sert à quoi
je préfère te parler de l’avenir
de nos merveilleuses destinées
un océan de joies et de plaisirs
à la découverte de l’éternité
le fabuleux passage que j’attends
un merveilleux changement de décor
la vie travaille depuis si longtemps
pour construire de magiques accords
j’ai envie de partager tout ça
mais il n’y a pas de quoi avoir peur
ce ne sont que des infos sympas
un futur plein de bonheur
ne t’inquiète pas, ce n’est pas une religion
ni une secte dont je suis le gourou
mais, simplement, la liberté d’expression
d’un p’tit mec qu’on a pris pour un fou
et qui, pourtant, continue de dire
ce qu’il a au fond de sa pensée pour te l’offrir
le cinéma, la télé et les journaux
t’abreuvent quotidiennement d’horreur
et quand je dis que le Monde est beau
je deviens un mystique ou un fabulateur
je ne sais pas où tu en es avec ta conscience
mais, pour moi, un végétal ou un animal
est autant qu’un humain malgré les apparences
nos histoires se mêlent dans d’infinis dédales
nous allons apprendre à ne plus nous abîmer
pour jouer dans l’immensité de l’Univers
avec une multitude de planètes enchantées
dans l’expansion sans fin de la lumière
ce n’est pas un rêve, ni une utopie
mais l’état de ma connaissance
heureux d’être là où j’en suis
à la rencontre de tes espérances
j’écris des p’tits poèmes, je « slam »
dans des tentatives de partage
notre bonheur à venir, je proclame
de mes bavards vagabondages
confiant, paisible et serein
près de toi, j’avance
pour fleurir ton chemin
de bonnes nouvelles en abondance