Empreintes 22 : Marc GUILLET

Au soleil d’août

le cœur léger

il marche entre les arbres

l’esprit en voyage

sur les courbes

de sa bien aimée

sur l’herbe verte

son pantalon rouge

coule comme un ruisseau

vers le grondement

lointain

le ciel trop bleu

retient le souffle

de la plaine

un sifflement

un filet de sang

au milieu du front

la paix pour une autre vie.

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