Christian DUPASQUIER 

 

 

 

 

 

 

QUAND MERE VEILLE...

 

 

 

  Les rives de l'aurore

  Sont ciselées de bleu

  Où rêve et dort encore

  L'âme aux bords de ses yeux.

 

  Veillent les premiers feux

  En étincelles d'or

  Avant que clairs les cieux

  Ne caressent son corps.

 

  L'amour l'éveille alors

  D'un élan paresseux

  A posséder dehors

  Ce monde prodigieux.

 

 

 


MELANCOLIE, FLEUR D’ANCOLIE ? 

 

 

 

Caressé des embruns de la mer éternelle,

Aux empreintes du temps saison après saison,

J'écoute le refrain, la douce ritournelle

Des complaintes d'antan, et d'hier les chansons.

 

Vagues de souvenirs, débonnaires nuages

 Ou maussades cieux, bousculent ma raison

Plus s'émoussent le rire, et jeunesse de l'âge,

Plus l'air amer je vois le port à l'horizon.

 

Mais quand je voguerai vers la mystérieuse île,

Quand l'ancre jetterai aux sables de l'oubli,

Peut-être sans regret mon âme très tranquille

Toujours sera bercée. Rêve, phare la nuit.

 

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