Empreintes 18 Christian DUPASQUIER
24 avr. 2013Christian DUPASQUIER
QUAND MERE VEILLE...
Les rives de l'aurore
Sont ciselées de bleu
Où rêve et dort encore
L'âme aux bords de ses yeux.
Veillent les premiers feux
En étincelles d'or
Avant que clairs les cieux
Ne caressent son corps.
L'amour l'éveille alors
D'un élan paresseux
A posséder dehors
Ce monde prodigieux.
MELANCOLIE, FLEUR D’ANCOLIE ?
Caressé des embruns de la mer éternelle,
Aux empreintes du temps saison après saison,
J'écoute le refrain, la douce ritournelle
Des complaintes d'antan, et d'hier les chansons.
Vagues de souvenirs, débonnaires nuages
Ou maussades cieux, bousculent ma raison
Plus s'émoussent le rire, et jeunesse de l'âge,
Plus l'air amer je vois le port à l'horizon.
Mais quand je voguerai vers la mystérieuse île,
Quand l'ancre jetterai aux sables de l'oubli,
Peut-être sans regret mon âme très tranquille
Toujours sera bercée. Rêve, phare la nuit.